Les vipères de la vie...
Ce poème est dédié à celles qui noircissent, un peu trop facilement à mon goût, tous les hommes...
J'en ai assez, en tant qu'homme, d'en prendre plein la figure la boue avec laquelles, certaines, se lavent tous les jours, dans leur incomensurable bêtise.
Et là , dans ce poème, j'estime, que je suis d'une gentillesse sans pareil !
Il s'insinue près de nous, angélique sourire,
Silencieux, prend la place de l'horizon.
Enferme le cœur dans un écrin pour fleurir
Aux rêves éveillées, oubliant la prison.
L'esprit s'adonne à des profonds sommeils,
Se croit réveillé voguant sur son nuage
Au lever de la vie, aux nuances vermeilles,
Où les jeux interdits deviennent volages.
Sa morsure brûlante est chargée de poison
Il envahit le corps au battement du cœur.
Et laisse un tas de cendres froides, un tison
Empoisonnées par le venin de la rancœur.
On s'éteint, telle une bougie sous la tempête
Sans comprendre d’où nous vient ce mal,
Arrivé un jour, à nous, au son des trompettes,
Fait ouvrir nos bras, Ã un bonheur normal.
Les ombres malodorantes des enfers cachées
Sous l'aveuglante lumière d'un ange blanc,
L'image tant rêvée, qu'on ne voit pas entachée
Des mensonges boueux du faire semblant.
Comme ça, on héberge, heureux, à notre sein,
Un serpent, au venin doux, par trop mortel,
S'écoulant dans les veines, un baiser assassin,
Eteint, le feu, illusoire, de l'amour immortel.
Avant de disparaître, l'oeil ouvert dans l'horreur,
A contempler tristes, qui fut un jour l'espoir
Sous ton visage, femme, le signe avant-coureur
Celui de la vipère, que nous n'avons su voir.
Septembre 2008
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Pour voir la vraie beauté d'un éclat de la lumière il faut être dans le noir absolu...