Entre ces tours crevant le ciel étoilé,
Trépigne et bouillonne le coeur rougi
D'une nation aux âmes blessées, meurtries.
Le voile de la faucheuse a drapé
Leur impudence, ce fut la débacle.
Puis l'inaccessible supériorité,
En quelques minutes vient de s'écrouler,
Ceci venant malgré tous les oracles,
Aux yeux du monde effarés, terrifiés.
L'homme lève son masque de cruauté.

Entre ces coeurs tendus vers l'amour,
Une lueur vascille si fluette.
C'est la haine et l'horreur qu'on rejette.
Il a fallu, donc, la chutte de deux tours.

Berhe Une lueur vascille

Depuis six mille ans, la guerre
Plaît aux peuples querelleurs,
Et Dieu perd son temps à faire
Les étoiles et les fleurs. V.HUGO

Le plus scandaleux, finalement
C'est que ce ne sont pas les coupables
Mais bien des innocents,
Qui trinquent à leurs tables.

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finalement, la guerre nous rappelle que l'on aime ce que nous avions...
peut-être devrions-nous ouvrir les yeux avant que tout cela ne disparaisse, non?
ouvrons les yeux sur la vie, arrêtons de ne la reconnaître que lorsqu'elle disparaît...



Alain

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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là!