quand ça vous tombe dessus
comme une fatalité comme un circuit dément
cette maladie sans nom qui pique et vous surprend
comme un coup de tonnerre par une journée radieuse
et vous êtes là impuissante face à ce terrible venin

il est parti comme une feuille d'automne doucement
en s'envolant à travers champ sans dire à personne
qu'il souffrait trop

je lui ai serré la main en lui disant pas toi
il m'a regardé de ses petits yeux noirs
et m'a dit c'est ainsi je ne vous reverrai pas
blanc et livide il avait encore la force en lui
de me remettre dans le droit chemin et peut être
de me rappeler que la vie n'est pas facile

quand ça vous tombe dessus comme un grand parapluie
comme la tempête sur la mer comme un débris de verres
il est parti le plus grand homme de ma vie le plus digne
et le plus généreux bon comme le bon pain celui qui
m'a elevée vers le droit chemin de la vie et que je n'ai pas suivi
celui qui n'a pas été fier de moi celui qui m'a sauvée relevée et nourrie
fait comprendre expliquer hurler de colère et puis parfois pleurer

il est parti en ce matin d'autonomne lent et discret
presque en secret dans les bras de celle qui l'a laissée seule
il est parti en l'aimant et en nous aimant tous ceux qui ont comptés pour lui dans sa triste existence

C'est très triste mais parfois on ne peut rien contre ce qui est fatal.

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MB CANDIDE

Triste histoire, les gens qu'on aime sans vont trop tôt.
courage.

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Ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers...


Je partage ta peine.

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