L’autel de notre cœur
J’ai poussé la vieille porte de la chapelle
Et l’orgue au son des grillons
Tout s’éveille et le son élargit sa spirale
L’orgue gémit sous le noir des nocturnes frissons
Je marche à tâtons,
Mais je n’ai pas envie de me relever
Je trébuche, m’effondre, tombe sans espoir
D’un corps brisé en morceaux
Comme un miroir brisé
Sur la peau elle voudrait boire
Couchée dedans l’épine pêche
A fleur de peau Ă fleur de pierre
Ou le corps avide sous la peau porté
Les doigts fragiles et le sang des mots
Tandis que mes larmes décrivent
Des larmes rouges coulent de mon cœur
Veuve rose et larmes rouges
D’un couple brisé
La rose éperdue sous la rosée
Sur les nuages qui délirent en fureur
De l’étreinte dressée contre fleurs
Sur le sol ancestral pour laisser
La place à l’étreinte fraternelle
Et maintenant je porte le deuil
De notre étoile tombée
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vitta 
danseuse 
la poèsie avec ma plume je caresse le monde
douce vitta 
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