Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6525 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
122 utilisateur(s) en ligne (dont 92 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 2
Invité(s): 120

Ancielo, joelle59, plus...
Choisissez
Timide en tout lieu....
HĂ©bergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Vos poèmes ***UN SEUL PAR JOUR*** Les "poèmes" Ă©rotiques descriptifs ne sont pas les bienvenus sur ce site
     Les sarments du tiserand
Enregistrez-vous pour poster

A plat Sujet précédent | Sujet suivant
Expéditeur Conversation
algarve
Envoyé le :  14/11/2008 18:02
Plume de satin
Inscrit le: 12/11/2008
De: idf
Envois: 25
Les sarments du tiserand
Les sarments du tisserand

Au grand jour, surmontées d’une vergue, elles me sont apparues,
Sur un plateau, gonflées, servies, mi-vêtues, mi-nues,
Mes odyssées, cabotant aux approches d’un corps humide,
Comme une empreinte anticipant mes pas d’éphéméride.

Je devrais ĂŞtre un autre et ailleurs, propose-t-on.
Ainsi mes esprits migrent-ils sans jamais se poser,
Le temps d’une larve vêlant le viril hanneton,
Qui, suante, fouit mollement la glaise soûle de rosée.

Affamé, son corps, au contact du grand air,
Mi-nu, mi-vêtu, tout au plus éphémère,
Et, son amertume latente divaguent vers d’autres terres,
Nota bene primaires, Ipso facto secondaires, alinéas agraires.

Je ne veux ĂŞtre larve mais quand je suis hanneton,
Une clepsydre entre les pattes, des destins Ă  foison,
Mes voyages, poussés par une âpre ubiquité,
Demeurent dans une plaine que l’on veut quitter,
Comme de mornes ocelles hantés d’épouvantails,
Eventés et moulus ; la bise passive du blanc éventail.

Grugé, je regrette le frêle fouisseur flasque et mohair.
Eparpillées, ratissées, amoncelées, mes feuilles,
De septentrion aux plus orientales bruyères,
Me jonchent d’ombres, de pas et d’écueils.

Un rivage sur le flanc, l’autre en saturnales,
Avec des évents obstrués aux coulures fécales
Accueille un bois flotté, pétrifié et encore coi,
Jamais fiché, indolent dans son carquois.

Je suis Robinson, je suis Gulliver,
Aussi seul que noué de toutes parts,
Pareil au fondateur d’Illion, je me crains, hier
Comme demain, scrutant au-dehors quelque ennemi Ă©pars.

J’ai découvert en moi, assiégé, un esprit trapu.
A la première blessure, je me suis abattu,
Sur un long siège astucieusement percé… peut-être.
L’inamicale était en moi telle une paroi boueuse.
A peine Ă  bascule, de trait je voulais ĂŞtre
Tant de mirages palpés pour notre amie noueuse.

Poliment, le mal est partout, m’a-t-on persuadé.
Violemment, le mal est en eux, m’a-t-on susurré.
Mollement, le mal est en vous, m’a-t-on marmonné.
Patiemment, je tisse des nuits crochues et éveillées.

Le voyage a fait son Ĺ“uvre ainsi que ses petits rots.
J’oubliais qu’on n’est qu’un, à vouloir être trop.








A plat Sujet précédent | Sujet suivant

Sujet :  Expéditeur Date
 » Les sarments du tiserand algarve 14/11/2008 18:02
     Re: Les sarments du tiserand clotilde 14/11/2008 18:21
       Re: Les sarments du tiserand algarve 14/11/2008 19:10
     Re: Les sarments du tiserand vauv 14/11/2008 18:23
       Re: Les sarments du tiserand algarve 14/11/2008 19:14
     Re: Les sarments du tiserand GALIA 14/11/2008 18:27
       Re: Les sarments du tiserand algarve 14/11/2008 19:24

Enregistrez-vous pour poster