Inscrit le: 8/9/2008 De: |
Melancholia Une lueur d’espoir vacille dans la pénombre, Le souffle fébrile que l’on retenait à peine, S’évanouit en un flot de rêves sombres, A jamais évanouis, triste rengaine. La terre tremble, les flots se déchaînent, Les étoiles elles-mêmes se voilent, Car qui pourrait, en cette nuit ébène, Contempler sans gémir pareille toile.
Quel miracle ne peux-tu réaliser, Toi, dont un seul mot pu m’éblouir, Et dont le dernier m’a entaillé, Trop profondément pour espérer guérir. Ni l’iridescente aurore, ni le doux zéphyr, Qu’alors nous chérissions tant, Peuvent se vanter de m’avoir vu sourire, Depuis qu’aujourd’hui n’est plus avant.
Bien que la vie soit un fleuve inlassable, Qui toujours dans le même sens s’écoule, Je reste jusqu’à présent incapable, De faire face à la houle. De mon coeur, la rumeur sourde, Peu à peu semble s’atténuer, Mais de cette peine trop lourde, Jamais il ne sera débarrassé.
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