Oh, solitude,
Exilée dans un pays lointain
Ma destinée
Est indomptable
Je me noie dans un brouillard
Humide
et
Froid
Je me penche devant mon écran
Effrayé
Par mon angoisse,
Désolé
et
Tiraillé,
Sans voix
Exténué
Par une force
Dont je ne voyais poindre le chemin
Mon ventre
s’est tordu
La colère m’a emporté
Un être est apparut
Puis
De nouveau
Mon chagrin
S’est dissous
Ma joie de vivre
A secoué mes chairs
Abondantes
Entouré mon squelette
Me suis-je senti
si
Souvent
Fatigué
Par l’absence
De mon épouse
Forcement,
Les années
De mon enfance ont été projetées
Dans un univers étranger
Distant
Et passager
Oh ! Mélancolie,
Douce
Amertume
Insolemment
Tu
Me harcèles
Mon épouse
Est occupée
Mon aide-ménagère
Accrochée
A mes appartements
Mes enfants
Me tireront de ma détresse
Mes pensées
Vont être à nouveau égayées
Le père que je suis
Devenu
Est heureux
L’homme
Malheureux
se mue
Loin de tous
Sans amour
Loin de vous

Lecteur
adoré.

Ton cri de solitude coule comme un leitmotiv tout au long de la cascade des mots qui décrivent ton désarroi. Dis toi bien que la vie réserve des surprises et qu'il faut toujours espérer.
HONORE

Merci.

gardes espoir en la vie , déjà ici tu es pas seul tu as des amis et amies , merci pour ce partage

Oui, Roky, c'est vrai, Merci

J'aime beaucoup votre "aide-ménagère", bravo de lui avoir donné l'occasion d'exister en poésie, j'aime, j'aime, j'aime.

Scarlett, qui se fait ses sols, ses courses, son marché-bonjour le dos en compote-, ses vitres, sa cuisine-divine- et....qui est bien seule aussi.

Mais bon, hier avec mon fils on a invsti dans "Orangina", un poisson rouge à 1 euro 80, qui tiendra compagnie au chat Tibou.

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"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."

Racine, "Phèdre"...

Mais non, tu n'es pas seule Scarlett, plus maintenant en tous cas, je suivrai la publication de tes écrits de très très prêt, promis. J'espère que tu es soulagée ?