Pathétique ambre m’aveuglant
Comment oses-tu me fourvoyer ?
Tu te noieras dans mon sang
Ô créature tant infectée !
Tombeaux de l’oubli et de l’insomnie
Ouvrez-vous et laissez-moi rentrer
Dans une souffrance infinie
Aux mille clous acérés.
Etendu mystérieuse des pâleurs rafraîchies du soleil.
Flamboyants nuages enlacés d’un ciel vermeil.
Vent inachevé tournoyant dans l’âpre paysage
De ton visage.
Ton sourire Ă jamais
Ton sourire à l’éternité.
Je patiente devant tel spectacle
J’attends les prévisions de l’oracle.
Tu regardes le néant et me vois.
J’écoute tes chants et suis en émoi.
Couvres-moi, bordes-moi de tes bras nus
Quoi que tu fasses je ne serais plus déçu.
Les perles du plaisir coulent de mes yeux desséchés
Car ton fantôme m’a réveillé.
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JOD