Medecine

Avant ils mourraient dans d’atroces souffrances
La médicine était a ses balbutiements
Maintenant bien qu’il y ait surplus de médicaments
Pour les vieux plus de compatissance
un médecin n’est pas un géant
Il fait ce qu’il peu
Chaque cas est différent
Et il n’est pas un dieu
Il en est des mauvais et des bons
Des savants et des cons.
Honte soit sur ces diplômés de justesse
Dont la clientèle est coupable de vieillesse
ils professent dans les hospices
TOUS jours et heures leurs sont propices
Bien qu’ils ne fassent que passer
Il faudra de toute façon casquer
Tenir une main pour un peu de réconfort
Sera irrémédiablement compter au prix fort
Pour s’assurer quelques vacances supplémentaires
Des cachets prescrits en double exemplaire
Il faut faire marcher le commerce
Même si dans « l’erreur médicale » ils versent
Peu leur importe…… !
Du moment que bien ils se portent.
Apres tout ce ne sont que des vieux
Et leur sort les importe peu.
Qu’encor ils se nourrissent ou qu’ils jeunent !
On en a oublié qu’ils ayant jamais été jeunes.
Ils sont tel des relégués
Dans le couloir de la mort
Tout en la réfutant mais l’attendant cette mort
Ils ne servent plus qu’a faire profiter
Ils sont des caisses enregistreuses.
Tout leur est payant
Même le peu d’air qu’ils vont respirant.
Et ces autres organisme aux pratique non moins honteuses
Que sont les hôpitaux ou ont tant a les gardés
Non points pour faire des expériences
Mais tant qu’ils y a des places en errances
Crainte ne soit TOUT sera facturer.
La rente de la pension
Aura beau faire la génuflexion
Il faut allonger
Pour les soins donner…
Ou dans des dantesques souffrances
S’allonger en toute indifférence
Et a petit feu crever
Pour n’avoir eu les moyens de payer.
Et on appelle ca l’être humain
Alors qu’on ne laisse souffrir un chien.
La peur que doivent nous inculquer les vieux…
C’est de savoir qu’un jour on sera l’un d’eux.

Casanova