Gustav KLIMT
Précipice infini
à chacun des tournants,
qui palpite, sourit,
sous un tapis de fleurs.
Il y a un cercueil
à notre mesure,
à cette embouchure
de si mortel sentier.
La mort s'y repose,
respirant lumière
sombre, silencieuse,
effaçant lendemains.
Mais la vie ralentit,
aux sources de l'amour,
vorace tourbillon
qui conduit au néant.
Il y a un soleil
qui éloigne la nuit,
peignant de ses couleurs
l'incendie de l'aube.
Ainsi la vie, la mort,
en reflet géminé,
battent à l'unisson
aux croisées du destin.
GALIA
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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.