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DERRIERE LE PAPILLON

Voletant ça et là, passant de fleur en fleur,
Un joli papillon répandait le nectar;
Battant frêles ailes auprès de bien des coeurs,
Laissant cette trace qui se verrait plus tard...

Car si l'instant est beau, il en reste éphémère,
Et malgré la magie, il redevient banal
Si bien qu'une folie, bien que fut passagère
Pourra toujours avoir conséquence fatale...

Passeriez-vous dessous la patte d'éléphant?
Il serait étonnant, je n'y crois pas vraiment!
Courreriez-vous tout nu devant lion affamé?
Il m'en étonnerait que vous en vint l'idée...

Il n'est pire danger que celui, déguisé,
Qui vous tourne l'esprit pour mieux vous abuser!
Apprenons aux enfants avant qu'ils aient grandi
Qu'un bout de caoutchouc... ça peut changer la vie!


Alain

Ce n'est pas en gardant ce sujet tabou qu'on parviendra à enrayer la machine, n'est-ce pas? il faut donc le banaliser, après tout, ça fait partie des choses de la vie au quotidien.

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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là!

Puisse ton poème avoir l'effet papillon ...

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Une mise en garde élégante.

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RAMSES, je l'espère également; je me souviens que lorsque j'étais enfant, tout ce qui attrayait au sexe était banni; les questions étaient malvenues, mais cela nous dégoûte-t-il tant que l'on ne veuille y préparer nos enfants? Il est là aussi toute une éducation à faire, et ce n'est pas en taisant le sujet qu'on les aidera à mieux vivre l'approche qu'ils en auront.
Je ne vois pas où est le drame que de montrer à des enfants ce qu'est un préservatif, et je pense d'ailleurs qu'il faut les familiariser avec dès le plus jeune âge, pour une assimilation rapide et finalement en douceur.
C'est juste une approche différente des choses de la vie.
on leur apprend bien à traverser sur les passages cloutés... le sida n'est pas moins dangereux que la route.


Effectivement, Crisroche, j'ai voulu cette approche plus légère, dirons-nous, car le ton ne doit pas être grave; on ne doit pas faire peur pour faire apprendre, mais faire entrer une autre pensée que celle qui se veut "morale", et qui donc fait que ce sujet reste tabou.
On parle de la mort plus aisément que de l'amour, ce qui, pour moi, est bien plus immoral.


Merci à vous deux d'être passés sur ce texte.

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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là!

J'aime beaucoup ta façon malicieuse de traiter ce problème

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Une belle mise en garde, eloquente et poétique .

..Une façon très élégante de présenter ce problème délicat..mais tellement important!

joli vol de papillon..

michel

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MON 2eme RECUEIL...JE TE PORTE L'AUBE..EST DISPONIBLE..
http://www.oasisdesartistes.com/modules/newbbex/viewtopic.php?topic_id=97282&forum=47

Comme tu as raison, Alain, d'évoquer ce sujet... Je suis toujours étonnée que dans la société actuelle le sexe puisse encore être tabou comme si c'était sale... Tenter de préserver l'innocence des petits en les laissant risquer la mort, c'est grave ! Il serait bon qu'il y ait une véritable éducation sexuelle dans les écoles, dès le collège. Il y aurait bien des drames évités.

Et il reste à souhaiter que soit enfin mis au point un vaccin contre cette saloperie. Et qu'il soit obligatoire.

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Désolée, mon état de santé ne me permet plus de faire les mises en pages de recueils.

Bravo Alain d'en avoir si bien parlé...toute en subtilité, finesse.....
Toute en légèreté alors que le sujet est grave.
Merci et bravo.
Sophie.

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"Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même."A.de Saint-Exupéry.

"Le chemin vers le bonheur : gardez votre coeur libre de haine, votre esprit libre de tout souci. ...

Merci Angiee, il faut toujours rendre les choses plus belles pour qu'elles trouvent oreilles attentives, alors il faut embellr les drames, pour qu'ils soient considérés.

Merci Cosmos et Poemic pour vos commentaires qui s'inscrivent bien dans la direction que je voulais donner à ce texte.

Là tu touches l'essentiel, Hesperance; je n'ai jamais eu de cours d'éducation sexuelle, et l'on a survolé le problème du SIDA, alors même que je fais partie de cette génération qui est née "sexuellement" avec; je suis entré au lycée dans les années 1990.
Tu comprendras donc que l'absence de mise en garde m'horripile.

Merci Sophie, je pense que les gens acceptent plus facilement de parler lorsqu'on dédramatise; un peu comme s'il fallait mettre le sujet à la portée "morale" de chacun.

Merci à tous les 5.
Alain

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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là!

Un poéme bien mené pour parler de cet autre drame qui ronge nos societés.Nul tabou quand il faut nommer les choses par leurs noms. C'est un vrai fléau a combattre et debattre partout dans les écoles , aux foyers . Et comme tu dis ils faut en parler aux enfants dans le cadre d'une education sexuelle preventive.

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