Comme ces feuilles enivrées aux parfums de l ‘été,
Que le vent nous arrache au hasard des courants,
Certains hommes s’en vont dans la force des ans,
Nous laissant malgré eux tant de cœurs dévastés.

Si mes joues restent sèches, je pleure des deux mains,
Quelques larmes de chine sur un blanc parchemin.
Quelque soit la douleur, la longueur du chemin,
Nous marchons hésitant vers tant d’autres matins.

La morsure du soleil, la caresse du vent,
Un amour qui s’éveille, la naissance d’un enfant,
Le clinquant des médailles ou leurs tristes revers,
Sautons à deux pieds dans les cœurs grands ouverts.

Nous avons peu de temps que tant d’hommes gaspillent
Dans le feu d’une guerre, d’une joute imbécile.
Et le vœu le plus cher de tous ceux qui nous quittent,
Est la paix dans le cœur de tous ceux qui nous restent.

vademecum,


ton poème est très vrai et j'ai beaucoup aimé cette façon que tu as de dire ces mots justes
amitiés à toi
dan

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Il est des lieux ou soufflent les esprits d'amour et les sensations restent dans le coeur jusqu'à la nuit des temps


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C'est si vrai... J'ai beaucoup aimé.

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Désolée, mon état de santé ne me permet plus de faire les mises en pages de recueils.

Un tres beau poême ....
Il est certain qu´il y en a qui partent beaucoup trop tôt et qui nous manquent pendant que d´autres ne savent pas regarder de la vie ce qui est vraiment essentiel .
Merci de ce partage !

Des mots criants de vérité

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Merci à tous et toutes de votre passage, et accordons à chaque chose la place qu'elle mérite, la mort n'est pas une injustice, elle est un postulat qu'il nous faut admettre sans autre forme d'explication, quelles qu'en soit l'échéance ou la circonstance, seules les conditions de vie peuvent être révoltantes et l'époque actuelle est riche en enseignements à ce propos, la vie ne devient légère que dans la mesure où son échéance n'est plus un poids.
L'amour est la seule forme d'existence envisageable et la poésie en est une des formes d'expression.
J'étais, je suis, je serai, ne sont que des noeuds sur le fil du temps et nous, pauvres funambules, obnubilés par le souci de ne pas perdre l'équilibre, nous manquons l'essentiel sans même nous en rendre compte.
J'espère que ce texte, tendre Angiee, apportera quelque élément de réponse aux questions qui ne manquent pas de te bouleverser, je t'offre ces deux derniers vers.

très joli texte, tellement vrai , merci