Plume d'argent Inscrit le: 22/9/2008 De: |
Adieu l'ami Comme ces feuilles enivrées aux parfums de l ‘été, Que le vent nous arrache au hasard des courants, Certains hommes s’en vont dans la force des ans, Nous laissant malgré eux tant de cœurs dévastés.
Si mes joues restent sèches, je pleure des deux mains, Quelques larmes de chine sur un blanc parchemin. Quelque soit la douleur, la longueur du chemin, Nous marchons hésitant vers tant d’autres matins.
La morsure du soleil, la caresse du vent, Un amour qui s’éveille, la naissance d’un enfant, Le clinquant des médailles ou leurs tristes revers, Sautons à deux pieds dans les cœurs grands ouverts.
Nous avons peu de temps que tant d’hommes gaspillent Dans le feu d’une guerre, d’une joute imbécile. Et le vœu le plus cher de tous ceux qui nous quittent, Est la paix dans le cœur de tous ceux qui nous restent.
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