Plume d'argent Inscrit le: 2/10/2007 De: dans un coin de ta poitrine (Lille) |
Si Action il n'y a pas, toujours on dépendra... (part II) ... et tu comprendras qu'il faut lever le bras, poser le débat sur les peuples et leurs droits, et tu comprendras qu'il faut lever le bras, si action il n'y a pas, toujours on dépendra;
pour réussir, faut réunir tous ceux d'en bas, comprendre tous, que nous venons du même grabat, comprendre tous, que nous menons le même combat, blessé par les mêmes dégats, chez nous des écoles y en a pas, on nous donne rien, alors on prend donc nous sommes des renégats;
de la ZEP jusqu'en SUP, les étudiants galèrent, pour les études faut des tunes, alors les esprits se foutent en l'air; l'école de la vie a toujours eu le dessus sur l'école de l'Etat, dans laquelle j'ai déçu; trop de guerriers gâchés dont le talent reste caché, qu'on a laissé de côté dans une cité ou un quartier: pour les p'tits paumés qu'on a pas diplomé, c'est pas dit qu'on est encore emprisonné;
les esprits libres se balladent et dépassent les barricades, si action il n'y a pas, l'esprit la motivera; citoyen actif, je viens poser mon spitch, j'ai trop vu d'pensées penchées vers le négatif: vers la tune et la tise, fumée de gros spleef; on est pas sous sédatif, on a la rime positive, on est incisif, on est pas là pour un "César", la beauté on la saisit, on rend la nature de cet art; on écrit pour comprendre, et pour entreprendre, on écrit dans le repentir car son âme faut pas la vendre;
la Liberté! rien ne peut la prendre, la tienne tu dois défendre, et sa main faut la tendre quand quelqu'un nous la demande, c'est pas facile dans un monde où seul tu te démerdes, OU SEUL TU TE DEMERDES, entre nous faut plus d'embrouilles car c'est l'Etat qui fout la merde!
on s'est tous tapé les mêmes blablas quand on cherchait un emploi, rien ne changera tant que l'argent reste roi, il est temps de baisser les armes et de lever le bras, si action il n'y a pas, toujours on dépendra!
nous, le bonheur on y croit, ensemble la joie s'accroit, réunis autour d'un feu comme une bande d'iroquois, on s'amuse entre amis, dans une famille comme des "rouïa"; on grandit, on vieillit, on respecte ceux qui restent là ; une pensée pour les frères, pour Maman et Papa, on a pas eu la vie facile et ça on l'oublit pas!
il est jamais trop tard pour savoir, pour se voir, croit-moi, parce qu'on est "toi-moi" comme dans un grand trou noir sans jamais se faire dépasser par le pouvoir, ce qui est à nous est à nos pères comme la lune est au soir;
tous le même bras droit d'une jeunesse en retard, on vit aujourd'hui mais on se souvient d'hier, si on vit aujourd'hui, faut pas oublier les galères; se rappeler que la plupart se sont fait tout seul, qu'ils n'ont pas eu de bons conseils ou de grands frères comme boussole; se rappeler que par chez nous, la Tristesse coule comme une rivière: les jeunes y vont pêcher pendant que le diable se réveille;
et tu te laisseras aller, du mal tu t'éprendras, si action il n'y a pas, toujours on dépendras...
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