Près d'un lac aux eaux claires
Dormaient deux amoureux,
Enfouis sous leurs propres baisers,
Près d'un rire et d'yeux clairs.

Ils étaient tout inscrits
De cette solennité
Qui sied aux statufiés,
Aux pétrifiés de marbre,
Qui sied aux corps blêmis.

On aurait pu penser
Qu'ils se livraient,
En bouquets syllabiques,
Des paroles d'élan,
S'encourageaient d'entrain,
Voluptueux sublimés,
Si leurs membres ne bougeaient
Pas plus d'un millimètre.

Leur parole dernière,
Sur le roc gravée :
"Nous ne marcherons pas plus longtemps ensemble,
Puisque les autres affirment que de nous ils dissemblent,
Puisque les vils nous jettent et la pierre et la cendre".

Leur dernière larme,
Un ruisselet de sang.
La mort avaient élu
Comme ultime refuge,
La mort les avait pris,
Leur ultime fiancée.

ceci est mon dernier poème; de graves problèmes de santé m'obligent à quitter ce site ; je remercie tous ceux et celles qui m'ont lu et apprécié.
a bientôt, dans un "ailleurs" peut-être.

cher marchal j'éspère que vous nous donnerez des nouvelles de votre santé, douces pensées vers vous cher poète, mon amitié affectueuse jess

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

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Reasons beyond reason.
Ame.

Très joli dernier poème ( pour ce qui est du site ).
J'espère que tu continueras quand même et que dans des ailleurs, je pourrais en relire !

Je sais pas pourquoi, mais je pense à Pompéi.

Bravo et bon rétablissement !!!

Lchabry