Jour après jour
j'arrache une feuille
au calendrier,
qui me regarde
tout étonné.
Dans le déchirement
de ce silence
je crois entendre
qu'il laisse échapper
une faible plainte.
A qui la faute ?
Ni au temps qui passe,
ni à toutes ces nuits
qui s'écoulent vides
sous la lumière
d'une vieille lampe.
A qui la faute ?
-je me demande-
Ni au destin
ni à la vie.
Mes doigts tremblants
arrachent les feuilles
jour après jour.
GALIA
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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.