J’ai perdu ma boussole
Plus aucun nord, tout est à l’ouest
J’ai la logique un peu folle
Et J’en oublie tout le reste
Je recherche ma raison
Sur le cholera se prend la peste
Mon cerveau trop plein de plomb
Ma réflexion fait la sieste…

Je n’ai plus que cette orientation
Il ne me reste, que de la paresse
Le peu, le rien, la mal façon
De pensée rien qu’un zeste
Je n’ai plus aucune direction
Pensée axées rien que sur ses gestes
Je n’en suis qu’plus riche
Tant d’elle, j’en kif…
Mon cœur pour cette belle biche.

Elle, elle…
Elle, elle, plus qu’-elle …
Elle, elle, elle …

J’envie même les animaux
Qui aime la vie, aussi le vent
Manger, dormir, boire de l’eau
Moi, les odeurs n’ont plus qu’un sens
Et je suis seulement comme l’oiseau
Qui ne sait plus bien où est sa seconde chance…

La symphonie s’est arrêtée
J’en ai perdu ma fluidité
Pour une vie dans un exil
Mes oreilles, mes yeux sont inutiles
Et mon nez recherche son parfum
Mais plus rien , rien que l’inconnue
J’attends à la porte de mon destin
Espérant la retrouver à la fin
Quand rompre, rompre l’attente
La voir, comme une nouvelle impulsion
Pour vivre, dans cette longue attente
Et la croiser sur mon chemin.
Mais qu’il est doux ce lendemain…



Et retrouver le gout
Et se retrouver nous
Et puis sortir de ma prison
Se libérer de mes frissons
Et entrouvrir un peu son esprit
Dans l’espace immense
D’un amour réuni
Nous isoler dans un monde à part
Si elle n’est pas, le monde est vide
Enfin détruire tout les remparts
Pour se réapprendre à exister
Et être nous, être là attaché
Et nous voilà, deux associés
Bras sous le bras...

Elle, elle, elle…
Ho ! Elle, elle, elle …

J’ai perdu ma boussole…