Plume de satin Inscrit le: 1/2/2009 De: |
La Tempête Le vent hurle à mes fenêtres, dément, peut-être ... J'écoute son souffle sévère, qui torture les arbres dans la cour, que de mystères, à ce cri sourd ... La pluie cingle les flaques, je regarde avec émoi, ce rideau opaque, cette fois ... Ce temps me rassure, c'est intense, ces murmures, comme des stances ... les passants trempés se réfugient, vite sous les porches, interloqués, une fuite ? La tempête se joue de nous, ce n'est pas la fête, du tout ... Dans le souffle rageur, je perçois ton message si pur ...
Sylvanus
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