L'être de joie dans la mémoire
Si loin si loin qu'on s'en souvienne
Comme un rayon d'eau pâle
Dans le regard éteint de la vie qui veut vivre
L'être de joie qui est encore
Mais où en quelles parts
D'une lumière éteinte
Et les chemins veulent conduire
Tumultueux chaos des rives en cet ailleurs de souvenirs
L'être de joie qui tréssaillit
Furtive étreinte de l'âme neuve
Cruel comme le mirage
Dans l'émergeance aux creux des peines
L'être de joie bruyant et silencieux
Comme l'éclat d'une étoile morte
Est dit posthume ?
écrit en 1985
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Jamais je n'irai
Aussi loin que me conduit
Le chemin d'amour
(haïku de Hyacinthe Vulliez-"la joie d'être"-Ed "les Amis de Crespiat")