C'est la première fois,
En plus de quarante ans
Que, le jour du printemps,
Arriver je les vois

Les douces hirondelles;
Annonçant les beaux jours,
Nous rapportant l'amour
Qui nichait sous leurs ailes;

C'est la première fois,
Qu'aussi précisément
S'en reviennent gaiement
Voler de toit en toit

Les tendres hirondelles
Qui, sans autres atours,
Eclaboussaient mes jours
De leurs envolées belles,

Lorsque j'étais enfant
En ma noble Provence,
Et que j'avais la chance
D'ouïr leur joli chant.

Jean-Paul.

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Vivre ses rêves