Le rêve de Bonnie
Je suis Bonnie Parker et, la main sur mon flingue,
Je cherche, au bout du temps, au delà des barreaux,
Celui qui pourrait être – à l’aube des déglingues -
Clyd’ Barrow !
Nous partirions tous deux, sur la route au soleil,
Ignorant, de ce monde, la loi des bourreaux
Et je serais, toujours, cette voix qui sommeille
En Clyd’ Barrow !
Nous pourrions vivre ailleurs et partout, en tout temps,
Abonnant l’histoire qui nous fit « héros »
Là même où je reviens, en ce jour, un instant
Pour Clyd’ Barrow !
Il me dirait l’amour en des sentiers perdus,
Loin du social abject où l’homme est numéro,
Il serait comme un frère, à mon âme, pendu
Mon Clyd’ Barrow !
Je l’entends, je le sais, je le sens libéré
Et ma vie tout entière et mon rêve et mon cœur
Sont à lui, sans détour, lorsque j’entends crier :
 « Bonnie Parker »
Alain Girard
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