Entre saisons et raisons de mon cœur, je laisse aller ma plume,
Légère et assidue, elle sait me sortir de mes sombres brumes .
Ma poésie ne serait être, sans le vécu de mes silencieux émois,
Ma bouche ne sachant, je les libèrent de la magie de mes doigts .
Dans une impossibilité à pouvoir fuir le monde et sa réalité,
Il est doux à mon cœur, de vous conter toutes ses beautés .
Si dans le détour de mes idées, je ne saurai vous ravir,
Je vous laisse me haïr, là où moi seule peux me construire .
Les chemins de ma vie, très pentus me donnent le vertige,
Mais je ne saurai renoncer à voir naître ses prodiges .
Alors si par moment, il vous semble voir mon désistement,
Je n'ai nul doute, en ce qui concerne mon entêtement .
Au terme de mon existence, de mon souffle qui s'éteint,
Des écrits de ma plume, enfin naitra l'empreinte de mon écrin . LMP
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw. 
