Ensemble, nous avons navigué sur les océans de nos vies .
Sur les eaux polaires, tièdes, tropicales , mêmes taries,
Sans frémir, ni fléchir, nous avons tout franchi,
Regardant naître et parfois mourir nos petits du désir !
Puis de cet épopée avec toi, j'en ai eu assez,
De tes caprices faits de vents, de notre soleil qui s'éclipsait!
De mes heures à te chercher au fond de tes pensées !
Avec enfants et bagages je t'ai demandé d'accoster,
Sur cette plage , loin de toi j'ai voulu oublier !
Campé sur tes jambes,ton regard n'a pas cillé
Fierté oblige, les amarres tu as défaits puis t'en es allé !
Je n'ai osé me retourner les larme me seraient montées,
Une fois de plus dans tes bras, je me serais jetée!
Tu me manques, et je ne cesse de t'appeler,
De ton ombre sur l'horizon souvent dessinée,
Mes nuits sans toi, j' attrape des suées ,
J'ai besoin de toi, au point de te détester !
Assurément au fond de moi, je le sais,
De ma vie avec toi, je n'ai été écœurée,
De ton absence, tu m'as emprisonnée,
Nul autre sentiment ne pourra me délivrer !
Chagrinée, chaque jour assise sur ce rocher,
De chanter ton nom, ma voix s'en est cassée !
Mais la marée haute, délicatement a déposé,
Dans une bouteille scellée, le message tant espéré !
De mes journées à plus savoir à quel sein me vouer,
Est né je dois bien me l'avouer , une envie d'aimer !
Les colères du passé, je saurai les refouler même les briser,
D'un nouvel amour sur mon corps, je veux m'enrouler .LMP .
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw.