Longues années de deuil, Dans l'âme des nomades des routes du cœur !
Exilés, loin des bateaux de baisers venant des océans d'amour,
Alors sans bruit, doucement comme le jour laissant place à la nuit sa sœur,
Les "je t'aime " se font espiègles et restes les sentiments troubadours !
Malaises qui s'insinuent dans la tête et les mots, nous laissent souvent Ko,
Vouloir ce qui est beau, en risquant d'affronter ses maux,
Pour ne plus pleurer tout bas, le vide que cause le silence des mots,
Un pas en avant deux en arrières, voilà à quoi ressemblent les bobos !
Je me damne dans l'oubli, je me bannie pour rester en vie,
Tournant le dos, pour ne pas voir mes émois me faire souffrir,
Je ne sais plus, je suis perdue, ne sachant que dire,
De m'apercevoir qu'il me faut souvent redécouvrir !
Parfois de vos regards où attentions il m'arrive de rougir,
Ayez l'indulgence, je vous prie de ne point en rire,
Car ce qui vous parait souvent à vous bien facile,
Peut sans bruit, me faire tomber du haut de mon fil ! LMP
----------------
L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw.