Pardon, vostre poème est tellement suggestif, que je n'ai plus me faire violence. Pardon, pardon, pardon...
Bien à Vous
Méphisto
Doucement, le soleil glisse vers son lit,
Et le ciel se pare de ses atours de nuit !
Quand sonne le clairon tintant aux quatre vents,
Mon bel ami disperse le dol de mes tourments
Le sommeil ce farceur qui bien se joue de moi,
Alors que dans ses bras tout me semble permis,
Je suis privée de lui et l'insomnie me broie,
Elle m’alloue ses dérives et inspire mes écrits!
En questionnant la voûte aux milliard d’étoiles,
La belle du berger me parle de ses outrages,
Faisant ainsi renaître certaines de mes toiles
Magnifiques aquarelles au ciel sans nuage
Mais cette nuit, où je ne puis dormir,
Avide envies de tes moindres désirs
Je me tourne, te cherche, te maudis,
Que t’importent mes combats, tu restes un insoumis !
Alors, quand paraîtront les premières lueurs,
Sur mon corps fourbu coulant de mille sueurs,
Vers moi tu reviendras, volontaire et rageur,
Tel un bel hypocrite qui arrive après l'heure !
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