Doucement le soleil glisse vers son lit,
Alors le ciel apprête ses vêtements de nuit !
Quand sonne le clairon des quatre vents,
Mon bel ami, disperse mes tourments
Le sommeil est un farceur qui se joue de moi,
Dans ses bras blottie, tout m'est permis,
Privée de lui, l'insomnie me broie,
De ses dérives, me viennent mes écrits!
En questionnant la voûte des étoiles,
Celle du berger me parle de ses outrages,
Faisant aussi naître certaines toiles
De magnifiques aquarelles sans nuage
Mais cette nuit, où je ne puis dormir,
Avide de tes moindres désirs
Je me tourne, te cherche, te maudis,
Car quoi que je dis, tu restes un insoumis !
Quand paraitront les premières lueurs,
Alors me laissant fourbue et en sueur,
Tu me reviendras au plus haut de ta vigueur,
Sachant pertinemment que ce n'est plus l'heure ! LMP
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw.