Tel le sel qui ronge les bâtisses du littoral,
Un amour assiégé par des désirs irréalisables,
Planant, futiles, tels les grains de sables,
Qui volent sous la brise, buts insaisissables,
Le fumée de l'opium, offrant la douce mort,
Envie, de toute une vie, qui lui coûtera la vie,
Les relents d'alcool, piquent le nez, sont si forts,
Détruisent le bonheur, d'une existence enfouie
L'arme à la main, la larme à l'œil, la tuerie s'engage,
Les pleurs d'impuissance, font office de gage,
Assurant défaite certaine, détresse souveraine,
Du lourd fardeau de l'échec, on se résigne avec peine
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Le bêtise des uns fait le bonheur des autres...