Car voyez-vous ce soir je ne pense qu'à vous,
A vous qui m'adressez tant de billets si doux,
Si doux que, quand je lis, ils font battre mon pouls,
Mon pouls qui n'a jamais connu de tels remous.

Souvent vous m'avez dit: -"je me mets à genoux,
A genoux à vos pieds, mais ne me croyez fou,
Fou d'amour cependant, sans hésiter j'avoue,
J'avoue ce cher désir, me pendre à votre cou".

Monsieur, vous le voyez, suis sens dessus-dessous,
Dessous que j'ôterais bien volontiers pour vous,
Pour vous qui me couvez de vos regard jaloux,
Jaloux des attentions de tous ces jeunes loups.

De ce péché véniel volontiers vous absous,
Vous absous en sachant d'où vient votre courroux,
Courroux en déraison car vous trouve à mon goût,
Mon goût que vous pourrez savourer sans tabou.

GALIA

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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.