Longues heures à contempler les aiguilles de l'horloge s'égrainer,
D'idées noires à vagabondes, je galope sur le cheval de mes pensées,
Derrière le velours de mes yeux sombres,mon âme est agitée,
Je caresse un rêve fait de douceurs, tendresses et voluptés !
Paradis jadis conquit, il ne me reste que les vestiges
Soufflent les vents du renouveau, l'amour devient vertige,
Me faut-il pour vous revivre, m'envoler vers vos souvenirs,
Là où la nuit donne la magie, du bonheur vécu à plus finir !
Empreinte froide, des draps de la solitude sur ma peau
Morsure de l'absence je frissonne le cœur en lambeaux,
L'ancre de mes ressentis me semble toujours plus lourde,
La nuit jetée dans mes océans imaginaires, fardot le jour !
Une fois de plus la fatigue aura eu raison de l'attente,
Résignée je m'endormirai doucement,
Vers mes nombreux songes habités par mon charmant,
Devenu prince charmeur au fil du temps !
Assoupie dans ce grand lit, bonne enfant,
Seule témoin de mes derniers tourments,
J'attendrai les caresses du soleil levant,
M'apportant sûrement des espérances naissantes . LMP
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw.