Il y à quelques années, je suis descendue station, " Veuf, divorcé, séparé "
J'ai regardé le train des amours reparti, dans mes valises mes souvenirs jetés,
Seule dans mon deuil, nombreux dans ce hall de gare à ressasser nos émois blessés,
A cœur vaillant, la blessure fut telle, que mes mots s'enfuirent, me laissant hébétée .
Les années ont défilées, mes yeux se sont baissés, mes oreilles fermées,
Combien de plaintes, rages, larmes et même silence ai-je passés,
Puis sans bruit, la peine fait place à l'indifférence pour se protéger,
Le sommeil devient ami, la dérision partenaire pour se projeter !
Au fond de moi, cette passion qui ne m'a jamais quittée,
L'écriture ma bien-aimée, dans mes nuit tu brillais,
Sur les murs de la solitude, les sols des regrets,
Partout où j'ai pu , comme une amante, je te dessinais !
La détresse de mes maux muets mais criants,
Les remous de remises en question , de cette absence
Méfiance face à mes sentiments pour revivre ceux d'avant,
Mais les douleurs se sont calmées, pansement du temps !
Nulle envie de voyager sur les rails de mes ex- romances,
Pas fâchée, mais préférant prendre la clef des champs,
Cahier et plume en mains , écrire cette vie qui recommence,
Libérée et récitant mes vers aux quatre vents .LMP
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw.