Je veux me noyer dans les futs de mes ivresses ,
Qu'il en soit ainsi, de mon esprit sain naitra mes richesses .
Oyez passants du sans-souci et ennui, je lève haute ma tête,
Ne craignant point de vivre les gloires et défaites !
Nul n'est meilleur capitaine sans affronter la bête,
Et quand redoublent les colères et gifles de ses tempêtes,
Le soleil mon ami, chasse mes nuages de tristesse,
Pour mener à bien ce voyage vers l'océan de sagesse .
Sonnez clochers et trompettes, je vous fais aveu,
Au solstice de l'hiver j'ai fais mes adieux,
Revenant à la vie, libérée des gourous et dieux,
Je goûte chacune de mes envies sans défi ni enjeu . Patricia
----------------
L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw.