Je ramasse mes moi,éparpillés tout au long de mes quarante ans,
Pardonner, se pardonner, laisser dormir les tourments,
Qu'importe le prénom que je me donne, au passé comme au présent ,
Ils me ramènent tous à mon patronyme et à ce qui m'anime en dedans .
De mes mains aimantes, je livre toute ma tendresse,
De mes lèvres tendues, des avant goûts d'ivresses,
De mes attentes offertes, mes peurs et faiblesses,
Peau de chagrin, car l'amour a plus belles déesses .
De ma tour de mystères, où je fais retraite,
Les fanfarons et bellâtres viennent admirer mes toilettes,
La nature très généreuse , me fit coquette,
N'oubliant pas t'y ajouter un cœur et un intellec .
N'ayant su que d'être belle il me fallait être bête,
Mes erreurs donnent à l'amour un goût de défaite,
Cela peut vous paraître bien prétention et vaniteux,
Patricia, Paty, La muse, ainsi je me présente à vos yeux .
Mes chagrins vous encombrent, c'est un mal profond,
Car de moi en vrai vous connaissez la gaie luron,
Pour vos bonheurs, n'apparaissent que rires et dérision,
De mes têtes à têtes, je m'habille des voiles de ma désolation .
Je rassemble mes moi,qui me collent à la peau,
Je fais choix de poser à ce carrefour mon fardot,
Mon aura ne pouvant se trouver sur une photo,
Seuls les regards du cœur, peuvent voir le beau .
Puisque de l'eau de mes yeux naitra enfin le repos
J'ouvre en grand les vannes pour faire naître le renouveau
Je me libère de cette prison, qui fut un temps mon tombeau
Pour la remplacer par la richesse des mots .PATRICIA
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw.