Les mécréants se sont dressés,
De leurs regards désobligés,
En un instant la belle fut jugée,
Malgré les pleurs, son sort en fut jeté .
Les seigneurs non contents,
De leurs sourires éclatants,
Convaincus du bon châtiment,
Repartirent d'un pas nonchalant .
Restait à appliquer la sentence,
De ses yeux larmoyants,
La belle à genoux suppliante,
Devant cette intransigeance .
De son glaive menaçant,
Le bourreau la blessa méchamment,
Ne trouvant point cela dégradant,
Et nullement humiliant .
Ne souhaitant que la délivrance,
De ses plaies sanguinolentes,
Elle poussa un cri déchirant,
Devant ce monde et son indifférence .
L'inespérée arrivée d'un brave passant,
Qui de ses mains toutes tremblantes,
La souleva, délicatement, doucement
Pour panser ses plaies et larmes de sang .
De ces blessures à guérir, seul le temps,
Et de Maudire tous ces marchands,
De sourires et beaux sentiments,
Parfaitement ignorants du bon sens .
Mais la vie , juste en belle amante,
Se fait forte, de ses aloi de pertinences,
De rappeller a chacun ses agissements,
De se découvrir un jour rattraper au tournant .
Cette belle qui vous regarde vous éloignant,
Vous plaint, si beau vous représentant,
Elle, n'a point les démons qui vous hantent en dedans,
Riez, mais votre prison demeurent vos tourments . Patricia
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw.