Je cours à perdre haleine,
Fuyant, les maux, les peines,
Cherchant l'oubli ou la vie
Lorsque je pleure ou ris .
Parfois en moi tout ce meurt,
Je me fane, telle une fleur,
Mais de mes profondes racines,
Je reste fidèle à mes origines .
Chaque blessure portée me cause préjudice,
Chaque retour gagnant me rend justice,
Tomber au sol sur les genoux,
Je me hâte de me mettre debout.
Mes yeux posés sur l'horizon,
Me libèrent des fausses raisons,
Il m'a été donné un trésor,
Pouvoir rêver toujours et encore .
Si parfois je maudis la vie,
Elle reste ma plus belle envie,
Si elle demande des sacrifices,
Elle est aussi belle donatrice . Patricia
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw.