Aux crépuscules de te quatre ans Mathias,
Le dos au mur face aux reproches qui menacent,
Ta logique face aux critères de la norme absolue,
Tu te terres et tais les mots, les grands ne rient plus .
Tu n'as rien fait, si ce n'est de naître différent,
Si ce n'est de comprendre mais être plus lent,
Si ce n'est de chercher de vouloir aller de l'avant,
Bravement tels que le sont tout les enfants .
Tu dois partir, autour de toi les grands t'ont jugés,
Moi qui est œuvré pour d'offrir cette normalité,
J'ai honte de les regarder et te voir pleurer,
Ils n'ont pas compris ce beau cadeau que tu étais .
Je garderai de toi , tes yeux plein de malice,
De nos échanges, tes sourires complices,
Ce n'est point nous mais toi qui avais pris le risque
Faces aux esprits normaux mais cyniques . Patricia
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw.