Le rideau se lève sur la ballerine,
Assise sur l'estrade elle sourit,
Son pied droit puis le gauche,
Délicatement la voici qui ébauche,
Le ballet de ses découvertes enfantines.

Petits pas et sauts de cabri sont ses favoris,
Sa silhouette a grandie et son pas se fait précis,
Apprentissage des chutes et des révérences,
Selon la mélodie, elle adapte la cadence,
Ballerine lorsque tu danses tu te fais féline.

Joli corps aux formes généreuses ton visage a mûri,
Tu te dessines, te remplies, t'accomplies, tu vis,
De virvolter tu n'as pas cessée à te blesser,
Derrière ton sourire, les mots jamais prononcés,
Les sept actes de ce ballet tu dois finir.

De ces multiples représentations données,
Aux quatre coins où tu fais que progresser,
Plus belle que jamais, une rose il a lancée,
Tu as rougie, trébuchée, il t'a charmée,
Sans plus réfléchir, tu as tout abandonné.

Ballerine aux chaussons oubliés, es-tu comblée,
Échos de pas sur ton plancher comme le passé,
Non le rideau se lève sur une autre fillette,
Petite et toute frêle, ton enfant est prête,
De ses peurs et craintes elle devra se défaire.

Ballerine assoupie, dans tes yeux je devine,
Dans ton cœur les mélodies jouées en sourdine,
Ton visage ridé a fait fuir ton public,
Le temps est assassin et nous chagrine,
Reste les photos pour se souvenir .Patricia ( 7 actes mort du signe )

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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.

Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;

Georges Bernard Shaw.