Vagabondant sur le chemin
Qui mène à la montagne belle,
Je revois passer, au lointain,
Toute mon enfance rebelle;
Me voir courir dans la campagne,
Bravant les plus petits dangers,
Vivre à la ville, triste bagne,
Me fait regretter d'être allé.
Au milieu de cette nature,
Savourer je veux maintenant
Tous ces endroits qui me rassurent
Et m'emportent au firmament.
Les yeux fermés, allongé sous
Un orme sans l'ouir venir,
Un petit animal très doux
Me fait m'éveiller de plaisir;
Très calmement, ouvrant les yeux,
Je l'aperçois frôlant ma main,
Et d'un seul coup je me sens mieux,
Croyant de nouveau au destin;
C'est un écureuil, si gentil,
Qui est là , tout près de ma montre,
Me faisant renaître à la vie,
Quelle bienheureuse rencontre!
Jean-Paul.
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Vivre ses rêves