Le fléau...
Le fléau...
Quelques larmes de pluie que l'on ne perçoit pas,
Le bleu qui devient gris à chacun de nos pas
Et le ciel qui se plie sous le poids des nuages
Des sanglots éclatés lorsque craque l'orage:
Le sifflement d'une arme au village voisin;
Une vie qui emprunte l'ultime chemin!
Des parents qui se noient aux larmes d'un chagrin
Pour l'enfant dont ils pleurent le tragique destin.
Tant de cris de douleur déchirant nos tympans!
Tant de visions d'horreur que n'efface le temps!
Tant d'armes arrêtant les coeurs de ces enfants!
Tant d'espoirs qui ont fui l'âme de leurs parents...
Le monde, malheureux, a planté son décor:
D'avoir voulu combler leur appétit pour l'or,
Les hommes corrompus ont condamné leur sort...
Leurs valeurs chassées, le néant les dévore!
Alain
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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là !