Le vide sous mon corps puis la terre j'aperçois
A peine colorée, surprenante vue d'en haut,
Portant ses topazes liquides, ô joie
Inquiétude passée
Stress gomé par ses colliers d'or blanc figés
De perles éclatées courant sous les ailes
Vapeurs, sommets enneigés
Plus bas, velours vert des alpages,
Marron des collines et verts des forêts
Côtoient la terre blessée, ouverte, creusée
Par sillons et cultures, abaissée
Un fleuve serpente et irrigue jardins,
Un aigle à visage d'homme s'est ouvert un passage,
Puis s'est écrasé sur le sol, les couleurs se densifient
Sous l'aile de l'avion, la terre s'éclaircit
brûlée, puis orange, blanche,
Enfin me redevient familière
Terre libère moi, hisse moi, donne moi la force
De récompenser mon pays de m'avoir vu naître,
Mon pays, je veux guider quelque temps vers l'infini
Champs de coton, champ de neige, mer d'une blancheur
Attirante, lumineuse et reposante, mer de glace agitée
Parcourue de craquelures bleues, horizon blanc aveuglant
Entrecoupé de bleu, le blanc devient horizon éblouissant
Infini couvert de gris vaporeux, de bleu noir
Sourire d'un blanc si pure, crémeux
D'une douceur extraordinnaire, le bleu réapparait timide.
Nous survolions une nappe de nuages dont l'étendue
Est à perte de vue, Paris.
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