La peur cette bête malfaisante,
Se tapit dans notre volonté,
Silencieuse et patiente,
Elle sait se faire oublier,
Mettant ainsi son hôte en confiance,
Dans la bravoure de la pensée !
La peur ma sœur, tu m'énerves et m'incommodes,
J'aimerais souvent de mettre un coup de botte,
Voir t'expédier mais tu ripostes ,
Mes coups de poing sont sans effet,
Comparés à tes pieds de nez !
La peur mon ennemi, tu me traques,
Lorsque je me lâche, tu me ridiculises,
Quand je me grandis, tu t'immisces,
Dans mes décisions souvent tu débarques !
La peur prend garde, tu crois me connaître,
C'est là mon meilleur atout,
Ne crois pas à ton pouvoir surtout,
Mes colères te font trembler, je te gère !
La peur mon amie, tu es ma douce lucidité,
Ouvrant mes yeux sur les dangers,
De ceux qui t'ignorent et pensent,
Ne rien craindre des conséquences !
La peur en moi, parfois endormie,
Mais souvent aux aguets,
Maintenant laisse moi grandir,
Dans mes incertitudes mes envies,
En cas d'échecs, je te saurai à côté,
Me persécutant de regrets !
La peur c'est bon, arrête de me prendre les tripes,
Sous peine de voir mon déraisonnable esprit,
T'abandonner à la meute des requins,
Ceux de la lâcheté, tes cousins germains ! LamusePaty
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw.