Mon bel amour s’en est allé
Tel une plume vaporeuse,
Suivant des courants ascendants
Et ma conscience taraudant,
S’élève dans la nébuleuse
Mon bel amour s’en est allé
Tel la flamme d’une bougie
Progressivement étouffée
Vacillante, va s’étioler
Jusqu’à tomber en léthargie
Mon bel amour s’en est allé
Tel une bûche consumée
Dans le foyer des habitudes
Berceau de toutes lassitudes
Ou routines accoutumées.
Mon bel amour s’en est allé
Tel une fleur dans un jardin
Sans sa goutte d’eau se flétrit
Sans admiration se meurtrit
Mélancolique cœur chagrin.
Mon bel amour s’en est allé
Tel le nord par l’aimant happé
Par des sentiments platoniques
Mais néanmoins bien idylliques
Brusquement me voilà frappée.
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La Musique est une révélation supérieure à toute sagesse ou philosophie (Ludwig Van Beethoven)