Ce poème est né d'une chanson : "Il suffirait de presque rien" de S. Reggiani.
je la ressassais un matin, et son rythme m'a inspiré ce texte qui pourrait être dit sur la même musique.
Ce soir, oui, je ne le nie pas
Je ressens quelque chose lÃ
Car tu es dans les bras d'un autre
Mais ne crains rien, je t'aime tant
Rien ne pourra finir le temps
Du bel amour qui est le nôtre
Car tu es bien mon seul élu
Et rien dans tout ce que j'ai lu
Ne décrit ce que je ressens
Quand tu me serres dans tes bras
Et que tu me parles tout bas
Et qui me calcine le sang.
Et je te veux mon seul ami
Et je vais jeter aux orties
Tous mes contacts dans le futur
Car de te voir de temps en temps
Me suffit et je suis content
Un seul ami, oui, mais un sûr
Je ne souhaite que te voir
Que tu viennes parfois t'asseoir
Pour soutenir ma tête blanche
Et que la fuite des années
Ne vienne pas désagréger
Notre belle affection si franche.
Bien sûr il se peut qu'un beau jour
Tu rencontres le vrai amour
Pour te refaire une vraie vie
Mais je ne te retiendrai pas
Amour en cage on ne met pas
Même au prix de notre survie
En attendant, mon beau trésor
Qui brille pour moi plus que l'or
Je ne veux que te câliner
Et t'apporter de la douceur
Qui déborde tant de mon coeur
Qu'elle ne saurait s'épuiser
Avec les mois et les années
Ma vieillesse va décliner
Et je serai un peu plus sage
Tu es le seul en qui je peux
Faire confiance et je sens que
Tu saura respecter mon âge.
Les moments brûlants d'aujourd'hui
Bien sûr seront évanouis
Restera l'immense tendresse
Que tu es prêt à me donner
J'espère encore des années
Pour faire oublier ma vieillesse.
Et puisqu'il faut un jour partir
Lorsque ma vie devra finir
Tu seras là pour me veiller
Et à l'heure du grand passage
Tes yeux seront l'ultime image
Que je souhaite conserver.
13-14 octobre 2005
----------------
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)