A l'aune de ton ciel
Et de ton infini
Tu découvres soleil
Et divises la nuit.
Au puits profond de l'ombre
Tu fais jaillir la flamme
Au feu inassouvi.
Mille fragments de l'âme
Dont la lumière tremble
En ultime agonie,
Etincelles éparses
En tant de lieux enfouies
Tu rassembles et tu lies.
Blessure de l'immense
Tu arraches, dépouilles,
Disperses en un long cri
Le murmure et le bruit.
Et puis tu les rassembles
Et tu les réunis
En calice ébloui
En coupe de l'intense.
En tendresse infinie
Tu renouvelles aux lèvres
Des mots trop délaissés:
Grâce, louange, merci...
Brûlure sans retour
Amour, sublime Amour,
Qui fait naître et mourir
Et renaître encore.
Marie-Claude
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Jamais je n'irai
Aussi loin que me conduit
Le chemin d'amour
(haïku de Hyacinthe Vulliez-"la joie d'être"-Ed "les Amis de Crespiat")