Visage dans le miroir qui me fait face,
Tu es mon image et pourtant,
Laisse-moi te faire en moi une place,
Loin de toutes les potences .
Mes rides de vie à nues,
La jeunesse de mon esprit accrue,
Empreinte de l'amour vecu,
Vision de ce qui est et n'est plus;
Ne pas ciller, ne plus tricher,
Mes yeux pour seul langage,
Scruter pour enfin sculpter,
Pour définir et devenir.
Ôter ce masque obselète,
Qui me fait manquer d'air,
Sans souci de paraître,
J'aime celle qui se reflète.Patriccia
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw.