Alex…Sandrine



Petite fille à l’ombre de l’Oasis
Ton phare éclaire au loin le naufragé
Dont l’âme dérivait dans les eaux glacées
Pour atteindre cette terre fécondée d’Isis

Tes mots esquissent les peintures de bonté
D’une mélodie teintée et raffinée
Dans ce monde invisible tu t’es tant donnée
Qu’il te faut aujourd’hui te retrouver

Ton exquis prénom chante et dessine
Les contours des lettres de loyauté
Où tes sens perçoivent les plus belles clartés
Dans nos écrits que tu enracines

Avec toi, chaque tissu de vie s’orne
De célestes paras au toucher d’or
Un art subtil et engagé au port
De ton monde où la douceur prend forme

Un oasis sans ce phare, Sandrine
C’est comme composer des vers sans rime
Voguer ici sans ces reflets sublimes
Qui nous refoulent hors des impures épines

Alors sans ces expressions velours
Notre capuccino perd son mystère
Nos larmes de cristal pleurent leur lumière
Nos rêveries d’ailleurs appellent au secours

J’aspire que ce départ soit passager
Au milieu des herbes folles de l’amitié
Il y a une place qui t’est réservée
Pour notre ciel, l’étoile du simple berger.

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Ce n'est pas parceque les choses sont difficiles que nous n'osons pas, mais parceque nous n'osons pas qu'elles sont difficiles.