Mon coeur a pris froid,
La fièvre le broie,
iL transpire d'émoi,
Il vacille d'effroi.
Nul besoin d'un cardiologue,
Je connais ses épilogues,
De sa dépendance à cette drogue,
De flirts et homologues.
Il est accroc aux sentiments,
Il en abus en permanence,
Pour planer constament,
Il ne sait vivre sobrement.
J'ai beau l'avertir d'être prudent,
Il s'en moque éperdument,
Préférant la passion et ses engouements,
Pour vivre la vie intensément.
Maintenant il a l'air malin,
A grelotté sous sa peau de chagrin,
Il me dit que ce n'est rien,
Que le moral se porte bien.
C'est un coeur robuste et courageux,
Il cultive l'art d'être heureux,
Pour partager en amoureux,
Simplement pour être à deux. Patricia
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw.