Ce matin, exécution de ma tristesse
Vers la potence je progresse,
Autour de mes pieds le noeud je resserre,
La tête à l'envers, je la déverse.
Suspendue comme mes pensées,
Au fil de mes idées effilochés ,
Je me balance dans la réalité,
Aucune prise pour m'agripper, imaginer.
Ne pas céder à "la plaisante d'heure "
En appréciant ces quelques " bonnes heures"
Les pensées à raz le sol ma tête est malade,
Je rends mon cafard et mon humeur maussade.
Le noeud de mon ennui délié,
Enfin je retombe sur mes deux pieds,
L'équilibre de mon esprit retrouvé,
Je pars renouer avec la lucidité . Patrcia
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw.