Vous qui passez et faîtes lecture,
Je ne suis pour vous qu'une inconnue,
Vos regards tels des miroirs sans tain,
Pour observer en vous tenant bien loin.
De mes poèmes que j'offre sans artifices,
Mon humour et le vôtre souvent complices,
Mes attentions ne sont point de celles,
Qui vous mèneront vers le septième ciel.
Ma lointaine vie de garçon manqué,
M'a permise de developper la capacité,
De vivre l'amitié sans idée détournée,
Ce qui souvent donne des ambiguïtés.
Je ne cherche pas à être couronnée,
Vierge ou sainte c'est loupé,
Mais à disposer en toute liberté,
Du choix vers qui me tourner selon affinités.
Je puis reconnaître aussi sans en rougir,
Pouvoir tomber amoureuse d'un bel esprit,
Car enrichir mon âme j'ai toujours envie,
Bien plus fort que le corps et ses plaisirs.
L'expérience m'a appris à discerner,
Partage spirituel pour communier,
Besoin physique pour s'accrocher,
Echange de données bien dissociées.
Ma poésie pour amorcer et discuter,
Là où la timidité m'aurait arrêter,
De vos passages je suis comblée,
Avec vous, ma thérapie peut débuter. Patricia
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw.