Cette cicatrice que l'on nomme deuil,
Mon âme souffre de cette épreuve,
Comprendre la valeur de la vie,
Pour l'avoir vu s'enfuir, s'évanouir.
Un masque de clown aux larmes invisibles,
Visage souriant pour taire l'impossible,
De mes questions et interrogations, le vide,
Et longtemps cette culpabilité en prime.
Mon courage fut-il d'en survivre,
Ou ma lâcheté de ne pas les suivre,
Ce dilèmme tels une emprise,
Qui me traque et souvent me brise.
Les larmes pour exprimer la désolation,
Les silences pour en perdre la raison,
L'espoir pour ne pas croire à la malédiction,
Les années pour arriver à la guerison.
Le vide de vous parfois trop envahissant,
De mon existence emplie de vos néants,
Déconnecter pour trouver l'apaisement,
Quand en moi se reveille le volcan.
Accepter que vous soyez partis,
De mon quotidien vers l'autre rive
Pardonnez à un clown souvent en dérive
Dont les sourires sont ses larmes enfouies. Patricia
( A mes fils pour toujours dans mon coeur, en cette année où je quitte leur deuil )
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw.