Mon coeur habite une maison sans toit ni porte ou fenêtre,
Entrent en toutes saisons, les vents des ressentis de la planète,
Aucun garde-fou,store, volet ou para-tonnere,
Les murs faits de papier kleenex, les chagrin s'imprègnent.
Mon corps cultive un jardin sans barrière, portail, portillon,
Fleurissent à la moisson, les apaisements et pardons,
Aucun jardinier, bêcheur cultivateurs ou cueilleur,
Mes parterres faits de questions et silences où je me heurte.
Mon âme survole un ciel, sans escale ni rivage,
Emportant les oublis, des blessures et brimades,
Aucun courant d'air ni tempête ou tornade,
Mes vols tracent d' invisibles sillages.
Alors lorsque de ma maison en papier,
Je contemple mon jardin de pensées,
Un besoin de m'élever dans des rêves azurés,
Pour toucher mes espoirs sans les abîmer . Patricia
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw.